VincentSekai Grand dresseur
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| Lun 23 Oct - 14:16 | |
| Yo les gens ! De retour dans le monde de l'écriture après plusieurs mois sans écrire pour des raisons personnelles, j'ai décidé de recommencer à écrire. Donc voici ce que ça donne après plusieurs mois, n'hésite pas à me dire ce que vous en pensez : - Story : :
Je me demande pourquoi tout a fini de cette façon, est-ce que tout aurait été différent si je ne t’avais jamais rencontré ? Ou est-ce le destin qui s’amuse à me détruire depuis toutes ces années, mais bon il ne s’agit que de la suite logique dans ce cas il fallait bien que je paye un jour pour le mal que j’ai commis. Pourquoi a-t-il fallut que tu viennes dans ma classe ? Que tu habites en face de chez moi ? Pourquoi tu lui ressembles tant ? Pourquoi je suis tombé amoureux de toi ? J’aurais dû écouter les personnes qui m’ont parlé de toi, je m’excuse d’avance à tous ceux qui m’ont prévenu de faire attention. Tout est fini, on dirait que je ne pourrais jamais tenir notre promesse. Désolé … Lina.
Tout a commencé quelques jours après la rentrée, ont avaient été averties qu’une nouvelle élève devait arriver dans notre classe, qu’elle ne venait pas du coin, qu’elle aurait peut-être du mal à s’habitué qu’il nous faudrait l’aider un maximum pour qu’elle puisse se sentir à l’aise. Quand elle est entrée dans la classe, les réactions furent différentes, les différents élèves étaient subjugués par sa chevelure bleue, son aspect plus enfantin que la moyenne comme si elle était plus jeune que nous. Concernant mes « amies » les réactions étaient plutôt tendues j’avais presque l’impression qu’elles allaient lui sauter à la gorge, quant à moi je n’arrive pas à y croire, le sujet de mes cauchemars et de mon amour était réapparue devant mes yeux après toutes ces années, je ne pouvais prononcer aucun mot, je ne pouvais pas, non je n’y arrivais tout simplement pas. Même si ce n’était pas elle, elle lui ressemblait beaucoup trop pour être une simple coïncidence, ou même une simple ressemblance. La seule différence était son nom. Pour la première fois de ma vie j’avais … peur. Peur que tout ce cauchemar recommence et me détruise de l’intérieur à nouveau. Il fallait que je tire les choses au clair, que je sache si c’était réellement elle. Mes soupçons se sont amplifié que notre professeur lui a demandé si elle avait de la connaissance ici et qu’elle lui a tout simplement répondu qu’elle me connaissait depuis longtemps mais que l’on c’était perdu de vue. Comment était-ce possible, je ne pouvais pas croire qu’il s’agissait de la vraie Hécate. Si c’était vraiment elle pourquoi avoir changé son nom. Pourquoi ? Non il doit s’agir d’autre chose la vrai Hécate n’aurait jamais élaboré un plan aussi compliqué pour revenir, elle serait tout simplement revenue un matin en disant un simple bonjour.
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MewTwoGMR Dresseur d'élite
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| Mar 24 Oct - 8:02 | |
| Hourra, un retour à l'écriture ! Commençons par une citation. Il y a effectivement un parallèle à établir entre ce qui se passe dans cet extrait d'Enfance et ton texte, mais pas au point de tout prendre au premier degré. Je le mets avant tout parce que j'aime bien ce passage... - Citation :
Les mots de chez moi, des mots solides que je connais bien, que j'ai disposés, ici et là, parmi ces étrangers, ont un air gauche, emprunté, un peu ridicule... on dirait des gens transportés dans un pays inconnu, dans une société dont ils n'ont pas appris les usages, ils ne savent pas comment se comporter, ils ne savent plus très bien qui ils sont... Et moi je suis comme eux, je me suis égarée, j'erre dans des lieux que je n'ai jamais habités... je ne connais pas du tout ce pâle jeune homme aux boucles blondes, allongé près d'une fenêtre d'où il voit les montagnes du Caucase... Il tousse et du sang apparaît sur le mouchoir qu'il porte à ses lèvres... Il ne pourra pas survivre aux premiers souffles du printemps... Je n'ai jamais été proche un seul instant de cette princesse géorgienne coiffée d'une toque de velours rouge d'où flotte un long voile blanc... Elle est enlevée par un djiguite sanglé dans sa tunique noire... une cartouchière bombe chaque côté de sa poitrine...je m'efforce de les rattraper quand ils s'enfuient sur un coursier... « fougueux »... je lance sur lui ce mot... un mot qui me paraît avoir un drôle d'aspect, un peu inquiétant, mais tant pis... ils fuient à travers les gorges, les défilés, portés par un coursier fougueux... ils murmurent des serments d'amour.., c'est cela qu'il leur faut... elle se serre contre lui... Sous son voile blanc ses cheveux noirs flottent jusqu'à sa taille de guêpe... Je ne me sens pas très bien auprès d'eux, ils m'intimident.., mais ça ne fait rien, je dois les accueillir le mieux que je peux, c'est ici qu'ils doivent vivre.., dans un roman... dans mon roman, j'en écris un, moi aussi, et il faut que je reste ici avec eux... avec ce jeune homme qui mourra au printemps, avec la princesse enlevée par le djiguite... et encore avec cette vieille sorcière aux mèches grises pendantes, aux doigts crochus, assise auprès du feu, qui leur prédit... et d'autres encore qui se présentent... Je me tends vers eux... je m'efforce avec mes faibles mots hésitants de m'approcher d'eux plus près, tout près, de les tâter, de les manier... Mais ils sont rigides et lisses, glacés... on dirait qu'ils ont été découpés dans des feuilles de métal clinquant... j'ai beau essayer, il n'y a rien à faire, ils restent toujours pareils, leurs surfaces glissantes miroitent, scintillent... ils sont comme ensorcelés. À moi aussi un sort a été jeté, je suis envoûtée, je suis enfermée ici avec eux, dans ce roman, il m'est impossible d'en sortir... Et voilà que ces paroles magiques... « Avant de se mettre à écrire un roman, il faut apprendre l'orthographe »... rompent le charme et me délivrent.
in Enfance de Nathalie Sarraute Bon, alors ce n'est pas au point "d'apprendre" l'orthographe, mais il y a quelques progrès à faire... une simple relecture, en fait. En effet, la majeure partie des fautes sont - j'en suis certain - de simples erreurs d'inattention. Je note aussi la présence de quelques concordances des temps un peu hasardeuses, et de collocations pas toujours heureuses.
De plus, je te suggère de privilégier la phrase courte. Elle donne sens sans noyer le lecteur dans une accumulation de propositions séparées par des virgules. En littérature, un style lourd n'est en général pas agréable à lire.
Enfin, fais attention aux répétitions, et demande-toi toujours si ce que tu écris est compréhensible pour un lecteur extérieur. Par exemple dans "Ou est-ce le destin qui s’amuse à me détruire depuis toutes ces années, mais bon il ne s’agit que de la suite logique dans ce cas il fallait bien que je paye un jour pour le mal que j’ai commis.", je suis déjà perdu. Bon, en réalité je vois à peu près ce que tu veux dire, mais j'ai l'impression qu'un gouffre sépare chacune des propositions de la phrase.
C'est en écrivant qu'on devient forgeron écrivain, donc n'abandonne pas !
Conclusion (ou si tu n'as pas envie de tout lire) : relis-toi, réécris, en boucle ! :3
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